Un petit mot sur ce terme : « relaxation » parce qu’il revient souvent quand on pense à la sophrologie. Ce terme signifie « se libérer de » (par exemple un prisonnier qui est relaxé…).
Alors de quoi parle t’on quand il s’agit de se libérer ?
En réalité, ce terme est utilisé pour amener cette idée de détachement sur toutes ces choses que l’on sait déjà sur nous-même (ou que l’on croit savoir). Toutes ces choses qui nous empêchent parfois de ressentir, de percevoir, d’accueillir qui nous sommes vraiment, qui nous souhaitons être et comment nous souhaitons fonctionner. On parle de conditionnements, de valeurs de vie, de filtres posés sur notre regard qui déforment parfois la conscience que l’on a de nous-même et de nos potentiels… Mais n’allons pas trop vite, la sophrologie tire son intérêt du rythme de chacun !
En sophrologie, la relaxation est favorisée par l’approche phénoménologique qui invite à s’écarter le plus possible de ses a-priori, sans chercher d’explications ou de résultats, en accueillant en conscience tout ce qui se passe en séance, tous les phénomènes, tous les possibles qui vont apparaître durant les pratiques, en étant simplement dans un accueil bienveillant de ce qui se vit en nous.
« Vous vouliez commencer par la pensée et finir par la vie. Je fais le contraire. C’est le chemin dont je parlais.» Hermann HESSE, le poète chinois
